Ce week-end, l’équipe vivait son lot de découvertes. En effet, le championnat de France GT4, au sein duquel 2 Ginetta SCHATZ LESTIENNE Racing sont engagées, faisait escale à Pau pour le célèbre Grand Prix, au cœur de la ville.
Vendredi – Essais Libres :
Non sans appréhension, entre les rails et les trottoirs de la ville, les pilotes effectuent leurs premiers tours
de roues. Les rues sont étroites, bordées de grands bâtiments. Trouver le
rythme et être rapide n’est pas évident. Mais il n’y a pas de temps à perdre.
Il faut progresser et faire évoluer les réglages. L’équipe travaille sans
relâche. Visionnage des caméras, études des acquisitions de données. Alain
GAUNOT apporte son expérience de ce circuit si particulier. Pour corser le tout, la dernière séance, de
nuit, est perturbée par la pluie. L’équipe manque cruellement de roulage sur
cette piste mais cette journée se termine sans encombre.
Samedi – Qualifications : Il est déjà l’heure de se confronter aux qualifications. 25 minutes seulement pour que les 2 pilotes de chaque voiture livrent leurs meilleurs chronos. Alain GAUNOT débute sur la 71, il effectue 5tours mais reste englué dans un groupe de concurrents et ne parvient pas à imposer son rythme. Au tour de Nicolas SCHATZ de se lancer dans l’arène. Il obtient rapidement un bon chrono en 1’22’’0 mais gêné, il n’a pas la possibilité de continuer sa progression. De son côté, la 72 prend la piste avec Sylvain CAROFF. Tout de suite dans le match, il réalise une brève mais satisfaisante qualification puis rend le volant à son coéquipier. Erwan BASTARD donne également son maximum. En course 1, la 71 partira en 31ème position et la 72 en 22ème. En course 2, la 71 partira 18ème et la 72, 28ème.
Samedi – Course 1 :
Le départ est annoncé pour 21h05. Une course de nuit sur ce circuit atypique
promet son lot d’émotion. C’est sans compter sur l’arrivée de quelques gouttes de
pluie ! Va-t-elle durer ? Quand on sait qu’un arrêt aux stands pour
changement de pneumatique coûte plus de 3minutes, le choix est crucial.
L’équipe décide de conserver les pneus slicks. Sur la grille, les voitures sont
partagées, certaines en pluie, certaines en slicks. Feux verts ! Alain et
Sylvain partent pour un 1er relais qui s’annonce musclé ! La
pluie continue et s’intensifie petit à petit. Les Ginetta sont en délicatesse
sur le tarmack mouillé mais les pilotes effectuent 25minutes de courses très solides.
La 71 connaît quelques ratés d’accélérateur mais Alain ne lâche rien. L’équipe
décide de profiter d’une piste neutralisée suite à un accident pour effectuer
le changement de pilote et de pneus. C’est au tour d’Erwan et de Nicolas
d’arpenter à toute vitesse les rues de Pau, de nuit, sous la pluie. La bataille
est rude mais les pilotes ne commettent pas d’erreur. La 72 termine 9ème
de la catégorie Am et la 71, 17ème de la catégorie Pro-Am.
Dimanche – Course
2 : La pluie est encore menaçante mais cette fois, la course se
déroule de jour. Au départ, la tension est à son comble. Feux verts, les
moteurs rugissent, le départ est donné. Mais un important accident survient
tout de suite, impactant de nombreux véhicules. Nicolas tente de les éviter
mais une voiture venant de la gauche le percute violemment. La Ginetta est
endommagée mais fort heureusement, Nicolas n’est pas blessé. Erwan et sa voiture
sortent indemne de ce départ chaotique.
Après une longue neutralisation, le départ est redonné sous safety-car
pour les voitures rescapées. S’en suivent deux solides relais d’Erwan et
Sylvain sur la 72. La bataille est intense avec les concurrents mais ils font
preuve de fiabilité et passent le damier en 5ème position de la
catégorie Am.
Bilan : Ce grand prix de Pau aura été fidèle à sa réputation. Intense et épique, qui plus est, avec la pluie comme invitée. L’équipe et les pilotes avaient tout à découvrir. Malgré des chronos encore un peu en retrait face à une concurrence relevée, le travail sur les réglages et le pilotage profite à une nette évolution favorable et prometteuse pour la suite !
Prochains RDV : Ledenon les 6 & 7 juillet
Erwan BASTARD : « Un meeting fort en émotions sur ce circuit qui laisse peu de place à l’erreur tout en demandant de prendre des risques pour dépasser. Les performances sont encourageantes ! »
Alain GAUNOT : « Il nous aurait fallu quelques tours en plus pour retrouver les sensations d’il y a 13ans ! Tout le monde garde la motivation de la gagne et ça finira par payer ! »